La première réunion ministérielle de l'Alliance mondiale pour mettre fin au sida chez les enfants a marqué un pas en face à cette maladie. Lancée en juillet 2022, cette Alliance comprend douze pays africains dont notamment le Cameroun, la Côte d'Ivoire et la République démocratique du Congo ou encore, le Nigéria et l'Afrique du Sud.
Toutes ces nations se sont engagées à garantir l'accès au traitement pour tous les garçons et toutes les filles vivant avec le VIH. Une première.
Pour atteindre cet objectif, les autorités sanitaires veulent fournir davantage de tests aux femmes enceintes, les mettre en relation avec des soins, et améliorer la prise en charge des nourrissons et des enfants vivant avec le VIH.
Actuellement, dans le monde, un enfant meurt de causes liées au sida toutes les cinq minutes, signale l’ONUSIDA. Environ la moitié des enfants vivant avec le VIH, 52%, reçoivent un traitement vital, tandis que 76% des adultes reçoivent des antirétroviraux, ce que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrit comme "l'une des disparités les plus flagrantes dans la lutte contre le sida".
En outre, bien que les enfants ne représentent que 4% des personnes vivant avec le VIH, ils représentent 15% de tous les décès liés au sida. "Nous ne pouvons pas laisser les enfants continuer à être laissés pour compte dans la riposte mondiale au VIH et au sida", estime la directrice adjointe de l'UNICEF, Anurita Bains.